Des clients qui ne finissent pas leurs plats, des fournisseurs qui utilisent un excès d’emballages, des prix (trop) élevés pour une alimentation durable, les professionnels de l’horeca, de la restauration collective et de la restauration rapide sont exaspérés !
La dernière étude de marché axée sur la durabilité que la GROUP7 Professional Community a menée auprès des membres de son panel aux Pays-Bas et en Belgique a montré qu’ils sont extrêmement conscients des défis liés à la durabilité.
Les emballages excessifs dans les livraisons des fournisseurs sont le principal facteur d’irritation, tant aux Pays-Bas (45 %) qu’en Belgique (38 %). D’une part pour des raisons de durabilité, d’autre part aussi parce que (malgré le tri) les déchets des entreprises doivent être payés.

Gaspillage alimentaire
Plus d’un tiers des chefs cuisiniers aux Pays-Bas et en Belgique doivent faire face au gaspillage de nourriture par les clients. Ils commandent trop, se servent trop ou ne viennent pas chercher leurs commandes. Les buffets restent également un grand défi ici, car les gens prennent facilement des portions excessives.
Il existe de plus en plus d’initiatives visant à transformer les restes de nourriture en un nouveau produit tel qu’une soupe, une quiche, une sauce ou un ragoût. Certains chefs utilisent les restes de nourriture pour le potager, d’autres s’en servent pour fabriquer des gins artisanaux ou décorer un plat.
Il est important que le secteur continue à se échanger des idées, à se demander ce qui est nécessaire et ce que nous pouvons imaginer ensemble, notamment pour lutter contre le gaspillage. L’échange d’idées entre nous peut être extrêmement précieux.