Notre dernière enquête en juillet a montré que 98 % des personnes interrogées ont un ou plusieurs défis à relever pour l’année à venir. Quelles sont les principales préoccupations actuelles des secteurs de l’horeca, de la restauration rapide et des de la restauration collective ? Les principales conclusions sont énumérées ci-dessous.
La moitié des Néerlandais interrogés considèrent que la maîtrise de l’augmentation des coûts d’approvisionnement est le plus grand défi à relever. Pour les Belges interrogés, cependant, l’accent est mis sur la maîtrise de l’augmentation des coûts fixes.
Aux Pays-Bas, la solution numéro un aux problèmes de personnel est de se concentrer sur l’engagement des employés (42 %). En Belgique, en revanche, les gens pensent qu’ils résoudront les problèmes de personnel principalement en embauchant une main-d’œuvre plus flexible (44 %). La deuxième solution consiste principalement à former soi-même le personnel. En outre, on parle aussi des salaires horaires plus élevés, de la réduction de la charge de travail et du recrutement à partir du réseau des employés actuels.
Il existe aussi de nettes différences entre les segments à cet égard. Aux Pays-Bas, les personnes interrogées du secteur de la restauration rapide sont plus susceptibles que les autres segments d’envisager des salaires horaires plus élevés pour attirer plus de personnel. Dans le domaine de la restauration collective, ils veulent résoudre les problèmes plus rapidement en se concentrant sur l’engagement des employés.
En Belgique, les personnes interrogées dans le secteur de l’horeca déclarent qu’elles sont plus susceptibles de relever les défis en recrutant dans le réseau des employés actuels. Cela contraste avec la restauration rapide, qui embauche une main-d’œuvre plus flexible que les autres segments. Enfin, les personnes interrogées du secteur de la restauration collective se concentrent davantage que les autres segments sur la réduction de la charge de travail.
Un autre point important est que 40 à 50 % des personnes interrogées remarquent le manque de personnel dans la cuisine. En Belgique, ce chiffre est légèrement inférieur à celui des Pays-Bas (42 % contre 47 %). En conséquence, les gens commencent à cuisiner différemment (53 % en Belgique contre 45 % aux Pays-Bas) ou veillent à ce que moins d’actions soient nécessaires par plat (39 % en Belgique contre 46 % aux Pays-Bas).
Nous pouvons donc conclure que les secteurs de l’horeca, de la restauration rapide et de la restauration collective sont confrontés à des défis différents.